Pour Recupel, 2019 a été une année record en termes de collecte de l’e-waste. « Les efforts de ces dernières années portent leurs fruits », se réjouit Bruno Vermoesen, président du conseil d’administration. « Mais nous restons ambitieux : Recupel doit devenir un pivot de l’économie circulaire. »
L’année dernière, Recupel a collecté un volume record d’e-déchets. Pas moins de 122 548 tonnes ont été déposées dans un Point de Recyclage, un parc de recyclage ou auprès de l’un de nos partenaires. Cela représente une hausse de 4,4 % par rapport à 2018. Je suis heureux que nos investissements massifs dans le réseau de collecte et nos campagnes de communication aient produit de l’effet.
Il reste néanmoins du pain sur la planche au niveau belge. Recupel n’est en effet pas la seule organisation chargée de la collecte de l’e-waste en Belgique. Par conséquent, notre pays, au même titre que de nombreux autres États membres, n’atteint pas l’objectif de collecte de la directive européenne (qui impose à tous les États membres de collecter d’ici 2019 au moins 65 % du poids moyen de ce qui a été mis sur le marché au cours des trois années précédentes ou 85 % des e-déchets produits, n.d.l.r.). Nous devons donc tous passer à la vitesse supérieure.
En effet. Chez Recupel, nous nous situons même depuis des années bien au-dessus de la moyenne européenne. C’est dû au fait que nous travaillons exclusivement avec des centres de traitement agréés qui ont obtenu un certificat WEEELABEX ou une certification similaire, ce qui les oblige à respecter les seuils minimums à atteindre. Mais c’est encore loin d’être le cas pour tous les collecteurs et centres de traitement. Nous plaidons dès lors pour que l’Europe impose ces objectifs à tout le monde.
En 2020, nous fêtons nos vingt ans, un événement propice à la réflexion. Dans le domaine de la collecte et du traitement de l’e-waste, nous jouons déjà un rôle de premier plan. Pour l’avenir, nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons apporter une valeur ajoutée à toutes les étapes de l’économie circulaire.
Nous avons l’ambition de devenir un pivot de l’économie circulaire en Belgique : j’y vois davantage une opportunité qu’un défi. L’économie circulaire de demain est un bon point pour l’homme et pour la planète. La fermeture des circuits de matériaux permettra de réduire les extractions de matières premières primaires, ce qui réduira aussi nos émissions de CO2. De plus, la collecte, la réutilisation et le traitement des appareils électro usagés sont une bonne nouvelle pour l’emploi. Cela offre aussi de belles opportunités pour l’économie sociale. En collaborant avec des entreprises de travail adapté, nous créons de l’emploi pour 414 chômeurs de longue durée, personnes porteuses d’un handicap et plus de 55 ans. À cet égard également, nous pouvons donc faire la différence.
« Nous avons l’ambition de devenir un pivot de l’économie circulaire en Belgique : j’y vois davantage une opportunité qu’un défi. »